I. Folie
La rue était vide. Ou du moin rien ne bougeait. Le scilence etait total perturbé par le doux son des gouttes de pluie qui s'écransent sur le sol et ruissèlent sur les murs et les toits. Une personne se tenait debout mais pas un seul de ses muscles ne bougeait ni meme ne fremissait, telle une statue de pierre figée a jamais dans la position qui lui a été donnée. Ses yeux semblaient regarder le vide, ses paupières ne bougaient pas, un regard vide, mort. Mais sous cette apparence morte tous les sens autre que visuels etaient en alerte. Le sacrieur semblait percevoir le temps au ralentis, il sentait chaque goutte s'ecraser sur sa peau avec une lenteur infinie et entendait chaqun des bruits mat qu'elles fesaient en atteignant le sol. Un veritable tableau.
Il sentis le coup arriver avant même que l'agresseur n'ait eu l'intention de le porter, mais il n'esquiva pas, il ne bougea pas. La dague s'enfonçat dans sa chair, decoupant ses muscles et lui ouvrant un plaie béante. Son visage figé se crspa alors en un sourire puis ses lèvres se mouvèrent.
- Tu es mort.
En une fraction de seconde il s'etait retourné, sa main semblait sérrée sur du vide. Un craquement sinistre se fit entendre en meme temps qu'apparaissait le squelette blanc d'un sram, la tête écrasée dans la main du sacrieur. Il laissa tomber nochalament le corps avec les dizaines d'autres qui jonchaient deja le sol. Puis revin l'immobilité. Durant de longues secondes rien ne se passa. Puis un sons se fit entendre. Un rire crispé.
- héhé... hé... ha... hahaHA ! HAHAHAHAHA ! HAAAAAAAAAAAAAAAAHAHAHA !!...
...
ha...ha...ha...
Le sacrieur tomba à genoux tandisque, dans son dos, se deployaient d'enormes ailes pourpre sang. Des pas se firent entendre de derrière un bâtiment. Un personnage voûté enveloppé dans une cape noire apparus. Il s'approchat du guerrier en jetant un regard dedaigneux aux corps des bontariens qui trempaient dans une mare de sang et lui tapotta l'épaule.
- Hinhinhin... C'est bien c'est bien. Une veritable machine de guerre, tu as été parfait.
Le sacrieur releva la tête vers son maître. Ses yeux etaient rouges et trempés.
- Arrete de chialer veut tu ? Je t'est dit que t'as été parfait ne me force pas a changer mon jujement !
- C'est la pluie maitre... Il avala sa salive avec difficultée et remontra l'echine en signe de soumition.
- Ta geule je veut plus t'endendre. Retourne a la maison et lave toi tu pue le bontarien ca me donne envie de gerber.
Il donna un violent coup de canne dans la tête du sacrieur, qui ne broncha pas et se leva. Il fesait deux fois la taille de viel homme en hauteur et au moin trois fois en largeur. Ses muscles saillants roulaient sous sa peau blanche couverte de cicatrices. Un monstre.
Le viel homme esquissa un sourire mechant en regardant le tas de muscles disparaitre lentement sous le rideau de pluie. Il s'aciva a ramasser tout les badges et les lanca en vrac dans une sacoche. Quelle bonne idée il avait eu de recupérer ce gosse. Il l'avait tout bonnement volé. Alors qu'il marchait dans une rue il avait aperçu un landeau. La mère discutait un peu plus loin avec certainement l'une de ses amies. Dans le berceau, deux bébés dormaient. Il en avait pris un, dans une etincelle de folie, et c'etait enfui sans demander son reste. Maintenan, dix-neufs ans plus tard, ce gosse assouvissait son besoin de vengeance à sa place. Il fouilla dans sa poche et en sortis le seul signe distinctif que le bébé portait : une gourmette, gravée au nom de Saraces.
- Saraces... hinhinhin... puisse tu ne jamais découvrir ton nom.